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L’Observatoire de la maison : un AstroCube !
Les plans de l’AstroCube
C’est dans un petit coin perdu de la campagne normande que les fondations d’un beau projet commencent…
Vous connaissez la Normandie ? Notre voisin, François Morel, aurait parlé du « Trou du cul du monde » : http://dai.ly/x3kcwl0
L’idée de créer un Astrocube est née il y a quelques années alors que la météo des derniers mois d’août est incompatible avec les observations astronomiques que nous souhaitions faire. En effet, l’Ami Sébastien arrive sur cette période des congés d’août et chaque fois la météo éclaircie du soir se transforme dès 22h en une véritable purée de nuages gris !
Pas moyen d’observer une étoile ses dernières années et surtout… on se décourage d’installer l’ensemble du matériel et devoir tout à ranger quelques heures plus tard, frustré de n’avoir rien vu.
C’est décidé. Nous allons monter notre observatoire en dur où pourra siéger le matériel qui restera installé, prêt à pointer les astres à tout moment.
Après des recherches sur le net, les idées des uns et des autres, les premiers plans sont réalisés :
Mai 2014.
Les fondations
Nous avons défini l’emplacement afin que la végétation environnante et les bâtiments ne nous perturbent pas pendant les observations à venir. Nous nous sommes donné comme impératif de ne pas s’éloigner trop de la maison afin de raccorder le matériel sur le réseau (internet) existant dans la maison. Orientation plein EST un gros bâtiment agricole abritant le foin, vers le NORD c’est la maison… nous favorisons donc le SUD- SUD/OUEST. En reculant suffisamment, cela nous permet d’avoir un « horizon observable » plus bas que sur les autres points cardinaux.
La (Basse-)Normandie est composée d’un bocage riche de petites haies et beaux chênes. Cette végétation bloque facilement la vue basse et lointaine. Le paysage est beau et plaisant mais pas toujours pratique pour l’astronome amateur.
Nous nous adaptons !
Pour commencer, les filles de la maison, toutes aussi motivées que les gars, commencent sans tarder par désherber et faire réapparaître le sable d’une ancienne terrasse non utilisée à 10 mètres de la maison.
J’ai cherché sur internet des solutions pour faire des fondations « démontables », et sans inonder le terrain de béton, limiter l’impact sur le sol : fondation en pneus.
Une petite vidéo résume la technique : https://youtu.be/btsV9vbNLys
Sous le sable, j’ai 50 cm de caillasse. Je commence par dessiner le tracé d’un pneu qui sera enfoncé juste de son épaisseur. La pose d’un élément de pilier (20x20cm) au centre du pneu pour permettre l’alignement en angles droits ; récupérer un niveau plan.
Un bon béton ordinaire sera coulé dans le pneu et le pilier. La précision permet de placer au centre des 4 supports une tige filetée afin de fixer le plancher.
Juillet 2014.
Plancher stable et léger
Les fondations terminées, nous entamons la réalisation du plancher. C’est un plateau de 2 m x 2 m constitué de bastaings à l’allure d’un sommier, avec équerres et l’ensemble fixé par les tiges filetées scellées dans le béton-pneu.
Puis arrive une petite isolation dessus avec panneau en polystyrène extrudé à peau lisse.
Descriptif des panneaux : latéralement rainuré, isolation thermique des sols sous chapes. Produit facile à manipuler et à couper, adapté à de multiples applications. 4 cm d’épaisseur.
Il faut prévoir aussi le passage de l’électricité arrivant de la maison par une gaine souterraine.
Pour solidifier ce plancher, nous posons des dalles en aggloméré 22 mm pour pièce humide. Elles seront collées entre elles. Sur ces dernières, nous avons placé un film polyane.
Cet été d’août est pluvieux et nous avons bien du mal à trouver une heure sans eau… bottes, parkas et couvres chefs sont de rigueur. Des travaux vraiment galères… mais cela avance.
voici en détail sur les photos les différentes couches : pneu / sommier bois / polystyrène / planche bois aggloméré.
Maintenant, il est possible de monter l’ossature des premiers murs. Le charpentier va travailler.
… le journaliste-charpentier se repose 🙂
Août 2014.